Indice de réglementation de l’électricité en afrique 2022

Le présent rapport est la cinquième édition de l’Indice de réglementation de l’électricité (ERI). Il évalue le niveau de développement des cadres réglementaires du secteur de l’électricité dans les pays africains et la capacité des autorités de régulation à remplir efficacement leurs fonctions et à s’acquitter de leurs responsabilités en la matière. Le rapport couvre quarante-trois des quarante-cinq pays dotés d’autorités de
régulation confirmées. L’ERI s’articule autour de trois piliers ou sous-indices : l’Indice de gouvernance réglementaire (RGI), l’Indice de substance réglementaire (RSI) et l’Indice d’effet réglementaire (ROI).
Principaux constats de l’ERI 2022
L’Ouganda, qui occupe la première place depuis la création de l’ERI en 2018, a réiterer l’exploit
avec un score ERI de 0,846, suivi de l’Égypte (0,785), du Sénégal (0,710), du Ghana (0,709) et
du Kenya (0,695). Les cadres de réglementation de l’électricité sont relativement développés dans ces cinq pays et les compagnies d’électricité répondent positivement aux instructions et aux directives réglementaires, tandis que leurs autorités de régulation sont avant-gardistes et aptes à exercer l’autorité réglementaire nécessaire sur les entités réglementées. Les résultats témoignent de ce constat. Les fondamentaux des cadres réglementaires favorables établis dans les pays demeurent solides et s’améliorent. Trente pays ont soit amendé leurs lois et instruments réglementaires, soit ont adopté de nouveaux, remédiant ainsi aux faiblesses identifiées par l’ERI. Bien qu’il soit plus élevé que l’année dernière, le score moyen de l’ERI reste faible, établi à 0,496 contre 0,456 en 2021.